Selon leur fonction, les messages sont divisés en trois grands groupes :
A chacun de ces types correspond un format de message particulier.
Les messages de prescription ont pour objet de faire connaître à l’usager les interdictions ou obligations particulières imposées par les conditions variables de trafic ou d'environnement : limitations de vitesse, interdictions de doubler, mises à sens unique, interdictions à tout trafic par exemple.
Ils se composent d'un signal de type B ou XB, éventuellement complété d'un signal de type M1, XM1, M2, XM2, M3, XM3, M4, XM4, M9z ou XM9z.
Ils ne sont jamais renforcés.
Les messages de danger immédiat ont pour objet de prévenir les usagers à l'approche d'un danger et de les inciter à adopter un comportement adapté.
Ils se composent :
Aucune indication de distance ou d'étendue ne figure dans le message.
Dans certains cas, les messages de danger peuvent être renforcés (cf. Article 173-1, 174 et 176).
Les messages d'information ont pour objet d'informer les usagers des événements ou des conditions de circulation pouvant avoir une incidence sur leur déplacement. On distingue :
Ils se composent :
Ils peuvent être renforcés lorsqu'ils annoncent une fermeture ou une coupure de chaussée.
Ils annoncent aux usagers le temps, estimé en fonction de l'état du réseau, qu'il leur faudra pour atteindre un point donné.
Ils se composent d'une ou deux mentions de direction (exceptionnellement trois) suivies des temps nécessaires pour les atteindre.
Ils ne sont jamais renforcés.
Ils conseillent ou signalent à l'avance des changements d'itinéraire ou de mode de transport ou des interdictions de circuler, en raison de perturbations prévues, exceptionnelles et limitées dans le temps.
Ils ne comportent jamais de pictogramme.
La partie littérale est composée de la façon suivante :
Les messages prévisionnels ne sont jamais renforcés.
Pour tous ces types de messages, le vocabulaire employé doit être compris par l'usager ; c'est pourquoi on évitera :