Un panneau peut être découpé en plusieurs registres. Un registre ne doit avoir qu'une seule couleur de fond mais peut comporter une ou plusieurs mentions.
L’utilisation des caractères définie à l’article 11 de la 1ère partie est complétée par les règles suivantes :
Par exception à l’orthographe officielle et pour des raisons de lisibilité, aucun trait d’union n’est tracé, sauf dans les cas suivants :
Si une mention est trop longue, il convient de l’abréger. Une abréviation employée sur un panneau doit être réutilisée de façon identique sur les autres panneaux.
Les toponymes composés de plusieurs termes peuvent être abrégés sous réserve de ne pas en altérer la compréhension, en tenant compte du risque éventuel de confusion avec une autre mention située à proximité et des règles définies ci-après.
En début de toponyme, seuls les mots « Saint », « Sainte » et « Notre-Dame » sont abrégés.
Le nom qui suit est en général écrit en entier. Des exceptions sont admises lorsqu’il y a des risques de confusion entre des mentions.
Les prépositions « sur » et « sous » s’abrègent respectivement en S/ et /S. Ces abréviations font également partie des abréviations dites courantes.
La deuxième partie de toponyme peut être abrégée selon trois modes :
Les caractères majuscules (de type L1 ou L2) sont utilisés pour l'inscription sur un panneau d'une mention correspondant à un pôle qui est une agglomération.
Les caractères majuscules (de type L4) sont utilisés pour l'inscription sur les panneaux :
Les caractères minuscules (de type L4) sont utilisés pour l'inscription sur un panneau des autres mentions. Toutefois, lorsque cette inscription comporte un nom propre, celui-ci prend la majuscule initiale ainsi que les autres noms propres qui peuvent le composer.
La couleur des mentions répond aux règles suivantes :
Ces règles générales sont modifiées dans le cas des autoroutes.
Ainsi les panneaux deviennent bleus en filante et au carrefour de raccordement à l’autoroute, et redeviennent verts et blancs à l’échangeur de sortie ou de fin d'autoroute.
Cette dérogation ne s’applique pas aux autoroutes faisant partie d’une rocade identifiée comme telle.
La couleur des caractères constituant les mentions est, conformément à l’article 11, fonction de la couleur de fond des panneaux.
Pour tenir compte des contraintes de lisibilité des panneaux, tout en respectant le principe de continuité, il est nécessaire de limiter le nombre de mentions. Cette limitation du nombre de mentions peut conduire à tronquer certaines liaisons (cf. art. 81, paragraphe C, 2).
La limitation du nombre de mentions s'effectue selon les règles suivantes :
Sur les voiries à caractéristiques autoroutières ou assimilées :
Pour chaque couleur, les mentions sont inscrites de haut en bas par ordre de distances décroissantes.
Les blocs ainsi constitués sont répartis de haut en bas, dans l'ordre suivant : bleu, vert, blanc, jaune.
Des indications de distance peuvent compléter les mentions. Elles sont exprimées en kilomètre et ne sont jamais complétées par un symbole d'unité. Les distances sont comptées à partir du centre du pôle et arrondies de la façon suivante :
En milieu urbain, si les indications de distances relatives aux mentions d’intérêt local sont nécessaires, les distances sont exprimées et arrondie conformément à l’article 9-1 de la 1ère partie. Les distances inférieures à 500 m sont exprimées en mètres et complétées par le symbole de l’unité.
Lorsqu’une signalisation d’information est implantée pour indiquer qu’un itinéraire n’est pas praticable en permanence (passage d’un col, par exemple), les mentions figurant sur les panneaux de type D sont complétées, au dernier point de choix, par une indication telle que : « par le col…, par le tunnel…, par le bac ».
L’indication « vers », suivie du numéro d’identification de la voirie, est utilisée pour le rabattement vers un itinéraire cyclable.